Le 20/11/2007 à 20:13:15 |
Incontinence de la tête. |
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Je travaille aujourd’hui sur une sculpture de la fin juillet. Le fameux gisant d’eau, cette sculpture qui devait me prendre tout mon temps ! (Histoire de ne plus penser…) Pensez donc ! On y revient toujours sur les lieux du crime. Un coup de sang (blessure à la main, je vous passe la rubrique Play /blessure) et voila qu’une partie de la tête se détache et merde mon éternité qui fout l’camp !

Incontinence de la tête ,comme quoi, y’a pas de hasard dans la vie !
Ce soir, Si j'écrivais un poème pour la postérité? fichtre la belle idée
je me sens sûr de moi j'y vas et à la postérité j'y dis merde et remerde et reremerde drôlement feintée la postérité qui attendait son poème
ah mais .
Raymond Queneau. Pour un art poétique
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Le 20/11/2007 à 08:08:54 |
La bonne surprise de ce matin.(égo sti) |
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L'objet, c'est toi !
Quelle revanche pour les gamelles anthropomorphisées...
Pardonne-moi ce tutoiement intempestif mais on se connaît depuis longtemps et très mal.
Je m'appelle Olivier Thévin, je suis le frère de Francis. Vous étiez copains de collège.
Depuis un certain nombre de mois, je suis comme un mulot dans ton atelier à me réchauffer l'âme à chacune de tes étincelles. J'ai pris beaucoup de plaisir à voir ton travail avancer, sacrée bonne idée ton site!
Je me suis planqué quand tes peines étaient trop fortes, j'avais l'impression d'être un mulot voyeur car je ne m'étais pas présenté.
Aujourd'hui je le fais parce que c'est l'heure.
ça a l'air très solennel mais il n'en est rien, rassure-toi!
Je te dois quelque chose qu'il me faut te rendre.
On s'est croisé 3 fois ces 33 dernières années. C'est peut-être bien, j'ai pas eu le temps de te prendre la tête.
C'est la troisième qui fut décisive pour moi.
C'était lors d'une exposition à Livry-Gargan.
Je m'apprêtais à dérober un de tes marbres, mais mes muscles étaient déjà aussi frêles que mon porte-monnaie et je dus rapidement abandonner... Je comprends pourquoi tu sculptes sur du lourd, c'est involable.
J'ai compris aussi plus tard qu'il est superflu de voler un Gosti pour le voir souvent.
Pour ce genre de sculpture, la rencontre suffit, l'oeuvre reste vissée (viscée) en toi pour au moins toujours.
Piteux, j'allais donc repartir bredouille quand au détour d'une salle, sur un mur à droite, perché, il y avait l'Oeuvre.
Un petit tableau à l'air de rien. Ce sont les pires. Ils ont l'air si légers que tu ris simplement et puis ils changent ta vie!
Ce tableau, excuse ma mémoire de pré-cacochyme, devait s'appeler quelque chose comme "pour une fois Zorro est arrivé trop tard !". J'espère que tu te souviens de ce tableau. Il n'est certainement pas grand chose dans ton grand oeuvre mais pour moi il est resté comme un exercice de liberté pure.
Merci, Jean-Yves, pour ce "Zorro" sur son tableau dada.
Il a chanté dans ma tête quand j'ai douté.
Aujourd'hui, je suis illustrateur et je participe à une exposition d'illustrateurs, genre gros raout européen, avec des illustres (de Crécy, Rabaté, Henkel) et des inconnus, moi.
Oh, ce ne sont pas les mêmes illustres que toi et tes compères Vélickovic, Nedjar, etc mais si tu n'es pas effrayé par les contacts avec les dessinateurs, je t'invites au vernissage, le 29 novembre 2007.
J'y aurais 4, 5 dessins qui sans lui ressembler en rien, plongent leurs racines dans ton Zorro.
Ainsi sans que tu le saches, tu fais partie de mon humus, ma substance colloïdale sur laquelle je compte faire pousser des Baobabs.
C'est cet hommage que je voulais te rendre.
Olivier
(Zorro de conduite).
PS : ne te sens surtout pas d'obligation à venir à cette expo bien-sûr...Un de ces jours, je traverserai les 7 arpents qui nous séparent avec une boîte de crapulos pour voir si tu fais du si mauvais café que ça. C'est pas tout de se vanter.
. . . . . . . . . . . . . . . . .
O l i v i e r T h é v i n
www.olivierthevin.com
salut Olivier, laisse moi les coordonnées de ton expos. Des bises et des rebises (très belle lettre merci,je dois avoir encore ce dessin chez mémé Hélène(J'y passerai la semaine prochaine, peut etre un échange en vue ?) |
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Le 19/11/2007 à 23:25:09 |
Comme ça .(Pour le plaisir.) |
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Mon rêve familierJe fais souvent ce rêve étrange et pénétrant D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend.
Car elle me comprend, et mon coeur, transparent Pour elle seule, hélas ! cesse d'être un problème Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême, Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant.
Est-elle brune, blonde ou rousse ? - Je l'ignore. Son nom ? Je me souviens qu'il est doux et sonore Comme ceux des aimés que la Vie exila.
Son regard est pareil au regard des statues, Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a L'inflexion des voix chères qui se sont tues.
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Le 19/11/2007 à 20:11:51 |
Gam’elle, capot et dix de der… |
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Je comprends mieux , en voyant cette image de ma gazinière ,les silences embarrassés au bout du fil... les hésitations de mes copains de passage, à accepter avec enthousiasme mes invitations à déjeuner…. bon, mais jusque là, personne n’en est mort ! (De ma cuisine)

Manteau de larmes. Capot de bagnole découpé!

C’est presque plus beau à l’arrière …

Perdu mes illusions, perdu ma douleur ? Reste un grand vide et une grande déception . Névrose de sculptures à venir et un bon psy’chique. On n’efface rien en quinze jours, certainement beaucoup de temps… Des bises et des rebises à toi.
Au risque de l’Art
Evocation du processus de création artistique
Rencontre animée par Thierry Delcourt, psychanalyste et auteur du livre Au risque de l’Art aux Editions l’Age d’Homme
En présence d’artistes ayant participé au livre :
Jean-Yves Gosti, sculpteur
Michel Nedjar, plasticien
Gérard Rondeau, photographe
Vladimir Velickovic, peintre
Alain Maison, peintre
Jeudi 22 novembre 2007 à 19 heures
86 rue Quincampoix – Paris 3ème
Ces artistes ont accepté de parler de leur acte de création ; loin des projecteurs, dans l’intimité de leur atelier, ils ont tenté de dévoiler ce qui ne cesse de les pousser à créer. Ils ont essayé de répondre à ces questions essentielles autour de leur acte : pourquoi et surtout comment ils créent ? Ils ont évoqué leurs parcours des racines profondes à la naissance de l’esquisse, de l’esquisse à l’objet créé, de celui-ci à l’œuvre, jusqu’à la perspective d’un crépuscule de leur capacité à créer. Restait à réfléchir sur ces propos, à les mettre en résonance, à déceler leurs divergences et convergences pour mieux cerner et comprendre le processus de création artistique. Thierry Delcourt les a écoutés pour mener cette recherche. Il travaille, par ailleurs, cette question dans sa pratique de psychiatre et psychanalyste et dans une réflexion menée autour de la créativité, des productions de patients et des histoires singulières de créateurs.
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Le 18/11/2007 à 17:31:01 |
(Fraîcheur des premiers sourires.) |
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Clownesque destin. Granit noir. Hauteur : 42 cm.
Quand plus tard, j’écrirai mon livre traitant de la sculpture : La taille de pierre expliquée aux personnes âgées. Il ne faudra pas que j’oublie de parler, de la destinée clownesque d’une vie de sculpteur.
Au risque de l’Art
Evocation du processus de création artistique
Rencontre animée par Thierry Delcourt, psychanalyste et auteur du livre Au risque de l’Art aux Editions l’Age d’Homme
En présence d’artistes ayant participé au livre :
Jean-Yves Gosti, sculpteur
Michel Nedjar, plasticien
Gérard Rondeau, photographe
Vladimir Velickovic, peintre
Alain Maison, peintre
Jeudi 22 novembre 2007 à 19 heures
86 rue Quincampoix – Paris 3ème
Ces artistes ont accepté de parler de leur acte de création ; loin des projecteurs, dans l’intimité de leur atelier, ils ont tenté de dévoiler ce qui ne cesse de les pousser à créer. Ils ont essayé de répondre à ces questions essentielles autour de leur acte : pourquoi et surtout comment ils créent ? Ils ont évoqué leurs parcours des racines profondes à la naissance de l’esquisse, de l’esquisse à l’objet créé, de celui-ci à l’œuvre, jusqu’à la perspective d’un crépuscule de leur capacité à créer. Restait à réfléchir sur ces propos, à les mettre en résonance, à déceler leurs divergences et convergences pour mieux cerner et comprendre le processus de création artistique. Thierry Delcourt les a écoutés pour mener cette recherche. Il travaille, par ailleurs, cette question dans sa pratique de psychiatre et psychanalyste et dans une réflexion menée autour de la créativité, des productions de patients et des histoires singulières de créateurs.
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Le 17/11/2007 à 17:53:43 |
Blind day and night : un rêve cette nuit… |
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À l’atelier, j’enlevais mes lunettes pour les essuyer... Je me rendis compte avant même de les nettoyer, que les verres cotés intérieurs seulement étaient recouverts de grosses rayures profondément incrustées. (Le geste de les mettre à la lumière des Velux. me confirma ma vision …étonnement !) Ces entailles, pour autant, ne m’empêchaient pas de voir normalement, quand j’avais mes lunettes sur le nez ????

L’homme rayé. (Ainsi dense.) Granit Hauteur : 79 cm.
Au risque de l’Art
Evocation du processus de création artistique
Rencontre animée par Thierry Delcourt, psychanalyste et auteur du livre Au risque de l’Art aux Editions l’Age d’Homme
En présence d’artistes ayant participé au livre :
Jean-Yves Gosti, sculpteur
Michel Nedjar, plasticien
Gérard Rondeau, photographe
Vladimir Velickovic, peintre
Alain Maison, peintre
Jeudi 22 novembre 2007 à 19 heures
86 rue Quincampoix – Paris 3ème
Ces artistes ont accepté de parler de leur acte de création ; loin des projecteurs, dans l’intimité de leur atelier, ils ont tenté de dévoiler ce qui ne cesse de les pousser à créer. Ils ont essayé de répondre à ces questions essentielles autour de leur acte : pourquoi et surtout comment ils créent ? Ils ont évoqué leurs parcours des racines profondes à la naissance de l’esquisse, de l’esquisse à l’objet créé, de celui-ci à l’œuvre, jusqu’à la perspective d’un crépuscule de leur capacité à créer. Restait à réfléchir sur ces propos, à les mettre en résonance, à déceler leurs divergences et convergences pour mieux cerner et comprendre le processus de création artistique. Thierry Delcourt les a écoutés pour mener cette recherche. Il travaille, par ailleurs, cette question dans sa pratique de psychiatre et psychanalyste et dans une réflexion menée autour de la créativité, des productions de patients et des histoires singulières de créateurs.
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Le 16/11/2007 à 20:11:36 |
Van Goghsti. |
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Van Goghsti. Granit rouge. Hauteur:40 cm.
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Le 15/11/2007 à 20:28:48 |
Restes de capot. |
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J’chuis aujourd’hui, dans mes deux mains, un cactus à l’envers. Doigts aimantés. Bois ou métal, toutes mes échardes plantées, figées… m’aiment pas mal.

Relief à accrocher. Métal découpé et peint. Hauteur : 80 cm
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Le 15/11/2007 à 20:17:18 |
Saoul rire. |
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Aujourd'hui... Ne pas penser au beaujolais nouveau, ne pas penser au beaujolais nouveau. Merde trop tard ! |
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Le 14/11/2007 à 19:53:19 |
Pensées .Nuitée. |
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Tournedos.
Triste cadran solaire, que ce couteau dans mon dos. Je perds tous mes repères, En me retournant sur le dos ! |
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