Aujourd'hui... reçu un poème de guillaume le jeune homme qui vient m’aider à travailler de temps à autre à l’atelier. Je le présente comme mon esclave, il rectifie en répondant seulement un disciple !Il fait la vaiselle de la semaine et les courses. Après chaque déjeuné, il me déclame des vers !je l’aime bien ce futur Sculpteur !
MA BELLE Claque! La porte se ferme derrière toi... tu me quittes... Loin de moi, tu vas fouler le monde de ton pas, Et je me retrouve face au papier, rédigeant, Des vers sans rimer, abandonné à peindre, Le tableau de ton dernier baiser. A ce jour, Comme hier, je pense a toi, à cette pure Folie que j'ai faite, pour du plaisir, te faire, Et alimenter notre désir. Prend ce feu, Montre toi intrépide à cette flamme qui m'envoûte, Car je suis possédé, par le fantôme De tes idées. Possédé sans doute, car je brûle; Et mes cendres auront le parfum de ton âme. Toute ma chaire, un enfantement, transpire, Dont ton épanouissement est la seule jouissance, De mes sens. Et pareil au marin, j'affronte La houle, éclaboussé par le chant de l'écume, D'un océan de poésie, ou la vague Ne ramène jamais le corps d'un naufragé. Seule un cri dans la nuit, peut faire allumer cette Etoile; et ce " oui " est-il un idéal? Prenant ce que j'entend comme seul présent, j'ouïs Les cris des enfants, dans le reflet de ton corps, Et j'attend encore, le fruit en or, de notre Semence; en regardant le phare de tes yeux. Ne voulant me défaire, je le fais revivre, Je t'aime tellement que je te dis je t'aimais ainsi... Mais qui est mon amour... A c'est toi... J'arrive.
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