Faudrait un jour,
que je me tape une sculpture dans cet esprit.
(Moi qui n'ai pas beaucoup de mémoire ...
ce serait de circonstance,non?)

Ça touche au hasard réglementé ce genre de travail.
 L’idée est simple.
1^er, construire dans la matinée, coute que coute, un panneau métallique découpé.
    (Dimensions approximatives 1 mètre carré.)
2eme, travailler ce panneau uniquement avec les restes de morceaux de tôle,
   qui  se trouvent à l’atelier.
3eme, ne faire que des visages (Histoire d’accentuer la rapidité d’exécution …
   pas de fioriture si j’ose dire !)
4eme, travailler au hasard des enchevêtrements des tôles,
qui seront soudées aléatoirement
5eme, ne pas se soucier du résultat !
6eme, rendre la copie vers midi.
7eme, on verra le résultat lundi.
(Puisque les photos montrées sont l'arrière du panneau.)

 Je suis toujours réconforté sur mon art,
en voyant ces deux sculptures qui m'accueillent dans la mezzanine.

En arrivant à l'accueil de la grande usine,de la grande zone artisanale ,
ça respirait le monde industriel à plein nez ...



étagères de démonstration comme dans un vieux musée d'avant guerre ...
ça sentait le gars qui s'y connait en décoration et qui a fait de son mieux,
afin d'éviter au patron les honoraires d'un décorateur ...
 Une sorte d'ambiance à la Tati dans mon oncle.



Par contre,coté atelier,y'a un gars un peu hors norme ...


 
qui tutoie tout le monde:
" Patrons comme employés" me dit-il!

"Elle va marcher beaucoup moins bien,forcément."
Bon que dire après ça ... La dame du véhicule A , Dao et Moi allons bien
... emmerdements quand même.

Aujourd'hui...
mon marchand d'Anvers est passé récupérer quelques bronzes,
pour les différents salons à venir.



http://www.galerievdp.be/

Ça tient un peu  de l’obsession professionnelle,
mais où que je sois, mon regard m’impose des visions de sculpteur.
Je ne peux partir d’un endroit ,
 sans embarquer un échantillon du pays d’où je me trouve ! 



(Vieux réflexe paysan certainement, je me dis à chaque fois, ça payera les vacances …)
Quand j’ai dit cet été, à mes amis du Cantal, qu’il me restait une petite place dans mon coffre pour une pierre, ils me proposèrent de choisir celle que je voulais dans leur jardin!

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