Aujourd'hui...
Jean connai un, qui ne fait pas le fier!
Temps que mes dessins étaient chez Agnes l'encadreuse,
je ne risquais rien.



Maintenant qu'ils sont revenus à l'atelier,
je prends le risque, qu'ils se vendent et ça...



 ça me fout les boules!

Depuis le temps qu’il traînait à l’atelier, soclé comme un paravent,
je n’arrêtais pas de me dire qu’il fallait le modifier.
Ça peut attendre un prochain jour, une éternité à venir…
le flinguer, pas méchamment,
juste lui faire passer la frontière entre sculpture et peinture.

j'aime bien ce mot oeuvrier, découvert dans le dvd de Rémy Riccordeau...
Bricoleurs de paradis.
Après tout, je suis peut être moi aussi un enfant du paradis?
J'aime aussi à penser, qu'après mon père qui cultivait ses légumes,
dans son petit pavillon de la banlieue parisienne.
Son jardin, se remplit de mon travail.
Sorte de strates de ma vie sur terre.

Purge de la caboche...
c'est quelque chose que je fais régulièrement.

Bien sûr,
le café du matin à l'atelier, avait comme un goût bizarre...




C'est en portant une de ces tasses à la bouche que je me suis dit,
dans un premier temps, il est bien froid ce café chaud!
 enfin passons.



Sinon, déjeuner de sculpteurs tout horizon.
(On ne croirait pas, mais ça papotte!)
( Voir dans mes liens Nadine Vergues.)

Chers tous
bien sûr sur la photo, je fais plus jeune... (Ah ah?) coquetterie du maquettiste je pense...
Jean Zabukovec a toujours été présent à mes côtés et cela dès le début de ma carrière.
Il fut membre de mon jury à Olivier de Serre, j'avais alors, une vingtaine d'années,
j'en ai cette année cinquante-deux!
(Vous le savez tous, quand on aime, on a toujours vingt ans!)
Ce père spirituel comme j'aimais lui dire, m'appelait son fils...
De cette amitié, j'ai été formé.
Il me parlait, il me montrait... ensuite je me débrouillais...
De sa santé précaire, je lui disais:"Ne casse pas ta pipe avant L'EXPO."
Tu parles Charles, une fois de plus il n'en a fait qu'à sa tête, et me voici orphelin de nouveau. Pour cette exposition décidée en décembre dernier,
j'y montrerai mes derniers granits et métals forgés
ainsi qu'une suite de dessins fait cet hiver.
La vie en quelque sorte.
Pour ceux qui connaîssent Zabu, tout fini comme dans Astérix par un banquet,
voir l'invitation pour la réservation.
à bientôt.
Jean Yves Gostix.

 

Joyeuses Pâques.

Aujourd'hui...
entre deux coups de marteau cette miette.