à toutes ces journées,
sans parole prononcée.

Tu sais,
je ne sais jamais comment expliquer tous ces percements.
Ils m'arrivent maintenant en tête sans que je ne demande rien!
Comme un complément vital de ma sculpture...
Alors je perce simplement... là ou je les vois...
Parfois jusqu'à transpercer ma pierre de part en part comme pour l'affaiblir.
Pied de nez au coté pérenne du granit.
Allégorie de... va savoir toi?

J'ai le piment en berne!
En sortant de la maison ce fut l' une
de mes premières pensées de la journée...



Ensuite,
je me suis concentré sur ce tas de pierres que j'ai organisé du mieux possible.
Là depuis cet été,
en l'état, ce baiser démonté à l'air d'être devenu aujourd'hui
comme un confident,



 une messe basse, une sorte de chuchotement à deux.



en fin d'après midi j'ai souri de ma petite trouvaille.

 

Comme si ce n’était pas assez dur pour le sculpteur,
voila que la pierre s'en mêle au dernier moment et se casse!
Comme quoi…
Repenser l’histoire, trouver une solution ou deux
et avancer avec de nouvelles images en tête.
(Faire avec et puis finalement sourire.)

Je n'arrive plus à dessiner comme avant...
Alors inquiètude ?

Je me raisonne et laisse sortir ce qui doit sortir...




Ce qui est intéressant,
c'est que je ne sais où je vais...



Après tout, y'a pas mort d'homme.
Ce n'est que de l'art!

Les dessins de cet été ont été très bénéfiques dans ma création,
je les ai appliqués à mes pierres et je vois aujourd’hui le grand pas en avant,
que j’ai fait ces derniers temps.



Grand pas, car je ne savais où j’allais avec tout ça…
je fais surtout avancer mes recherches ce qui m’ouvre de nouvelles voies.
Comme on ne change pas une équipe qui gagne, la semaine prochaine,
j’essaierais bien pour voir ce que cela peut donner avec mon travail en métal…

Aujourd'hui...
quand Catherine la Belge débarque à Pantin, elle ne vient pas les mains vides.
Caisses de bières blanches, gri-gri de sa fabrication, outils de récup...
ah j'allais oublier le plus important,
les cadeaux de ses deux enfants pour le sculpteur!
(merci)



La tradition de l’atelier veut que le visiteur qui amène des outils,
reparte le jour même avec celui de son choix !

Aujourd'hui...
une image de mon travail publiée dans Azart n° 59.