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Le 21/03/2013 à 18:45:46
La gisante de vie.

Travail au jardin oeuvrier toute l’après midi.
Je ne me rappelais plus que la dame de cœur était dans la maison du fond.
C’est en bougeant un tas de truc, à ma plus grande surprise,
que je suis retombé dessus tout à l’heure.
Je m’en souviens bien,
la pierre avait été récupérée en Italie lors de vacances et travaillée dés mon retour à l’atelier.
Mon couple n’allait pas fort à l’époque, alors une ou deux maitresses plus loin je divorçais !
D’où son titre, la dame de cœur.




C’est une sculpture que j’aime bien,
pour les raisons citées plus haut et aussi pour la façon dont je l’ai soclée.
D’habitude,
je présente classiquement mes portraits,
c'est-à-dire à la verticale, histoire que l’on ait le visage en face de soi.
Là dans cette histoire...
il y avait beaucoup de regrets et de deuil à faire,
malgré son titre, alors le coté horizontal s’est imposé à moi.
Gisante de vie.
Pour la voir en entier, il faut se pencher au dessus d’elle.



Sorte d’hommage rendu à toutes ces histoires qu’elle renferme.
J’ai conservé le moule qui a servi à tirer quelques bronzes,
je n’ai jamais été jusqu’au bout des 8 exemplaires,
un jour peut être ?

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Le 20/03/2013 à 22:21:16
Visitation.

Avec Joël, c’était prévu depuis un mois, sauf que j’avais oublié !
Alors ce matin quand il m’a confirmé par un coup de fil que nous allions chez Cérès... recouvert de poussière de la tête aux souliers, j’ai fait celui qui était prêt !




Et que même je l’attendais de pied ferme…
après je me suis un peu emmêlé les pieds dans le tapis comme on dit
et il a compris mon mensonge de politesse.
Bref… un pote quoi !



Boire un café chez Cérès,
revient à ouvrir un livre d’art.
Sa galerie parisienne,
l’œil de bœuf dans les années 70 était la seule à défendre des gars comme Macréau, Rustin et autres pointures de l’art de l’époque.





C’est un musée où l’on y retrouve tout un tas de témoignages de cette période.
Ensuite nous avons fait un tour voir l’expo de sa collection à Gentilly...
(heu... vient d'apprendre par la riellettes, que c'est à Chatillon!)
 




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Le 19/03/2013 à 17:43:15
Si si if if...

 

Ranger une fois de plus l'atelier pour y trouver de la place.
ça devient une priorité comme d'allumer le feu en hiver.
C'est un drôle de morceau que j'ai ranger aujourd'hui,
fait de deux tôles espacées d'un centimètre l'une de l'autre.



Tu parles d'une vacherie à découper.
Je m'en suis pris plein la gueule
car les projections de la découpe de la première tôle,
rebondissaient sur la seconde et me revenaient en pleine poire !
Je ressemblais un peu à mes papiers brulés...



J'ai pris le parti de garder ces deux tôles et de faire avec
ça le dédouble et du coup lui donne un relief intérressant
au niveau de sa silhouette.
Hombre et son ombre, sorte de Janus qui s'ignore...
si signore!
 (C'est malin, va falloir lui trouver une place maintenant!)

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Le 18/03/2013 à 20:41:07
Interlude.

Pas de blog à proprement parler aujourd'hui...
juste ma carte de visite des années 1993!

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Le 17/03/2013 à 09:39:52
Doudou amère.




Vendredi dernier,
dans un premier temps, je ne l’ai pas reconnu!
Papa fut le premier mot de sa phrase…
je n’ai pas compris tout de suite
qui pouvait me téléphoner en m’appelant papa?
Sa voix à changé en quatre mois.
Tout cela se passe à la vitesse de la lumière là haut,
alors au déroulé de sa phrase
j’en ai déduit qu’il s’agissait d’Antonin!
La discution fut très courte,
une trentaine de secondes pas plus! 
Histoire de manga à récupérer.
 Mon fils cadet de 14 ans, celui qui a décidé depuis mi novembre,
de ne plus partager la garde alternée,
de ne plus me voir,
de ne plus me parler,
de ne plus me téléphoner,
de ne plus me remercier des cadeaux de Noël ou d’anniversaire,
de ne plus m’envoyer de texto,
de ne plus prendre des nouvelles d’Armelle,
de sa grand-mère hospitalisée,
celui qui a décidé de me mettre à l’index de sa vie,
mon fils Antonin quoi!


Attendant à ce poteau d’exécution que ma vie se passe,
je fume régulièrement mes derniers cigarillos à l’atelier en caressant ses doudous.
Pas son nouveau numéro de portable,
pas d’obligation de sa mère pour qu'il me téléphone ou qu’il me voit.
Quand je me déplace pour lui parler il ne descend même pas de sa tour d'ivoire!!!

Va savoir ce que cela veut dire les droits du père;
quand sans être un grand paranoïaque tout semblait
… comment dire ?
Légèrement arrangé d’avance.
Antonin va être scolarisé dans une nouvelle académie pour la rentrée prochaine…
Je comprends que cette perspective l'attire..
 Je n’ai même pas son nouveau numéro de téléphone portable…
(oui je sais ce n’est pas terrible comme attitude de l’autre coté.)
On parle souvent dans une rupture, dans un divorce, des ex.
Ex petits copains, ex femme ou ex mari, je vis en ce moment un des plus grands traumatismes de ma vie… ex papa.
Alors bien sûr les proches qui me connaissent me parlent de la tristesse de ce blog
par moment.

En bonus ce petit texte de 2006, sur mon papa à moi.

Easy peasy.
Je me souviens…qu’à l’époque, la sculpture c’était fastoche !
Je mettais des boulons pour les yeux,
un morceau de tuyau pour le nez et le tour était joué.
Ça  marchait à tous les coups
(Du moins c’est se que je pensais...)
Je me souviens…qu’à l’époque, je ne savais pas encore souder et que mon père chaudronnier de formation, insistait pour m’enseigner son métier.
Je ne me souviens…plus de tous les stratagèmes que j’inventais à l’époque pour que se soit lui et non moi qui soude mes assemblages.
Je me souviens …que c’était, un des moyens que j’avais trouvé pour communiquer avec lui.
Je me souviens…qu’il fallait prendre, rendez –vous avec lui (Comme pour le docteur) en fin d’après midi, une fois ses jardins finis.
Je me souviens…de son garage, avec son établi à la Prévert et son lot de trouvailles ramassé par terre.
Je me souviens…qu’un soir d’hiver, il m’avait proposé de souder deux trucs qu’il avait trouvés. : Ça pourrait te faire une « statue » de plus a montrer !
Je me souviens…une fois, qu’il l’eu assemblé, l’avoir peinte et signée.
Je me souviens…de son étonnement quand je lui ai annoncé, que sa sculpture avait été exposée dans une galerie Parisienne, puis vendue.
Je me souviens…de sa phrase quand je lui ai dit le prix de la vente : « ma retraite ! »
Je me souviens …combien c’est la mort dans l’âme que j’ai appris a souder, quand il nous a quitté.
Gosti.



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Le 15/03/2013 à 18:29:59
Le temps d'un hiver.





Ne pas oublier de soulever la trappe du poêle,
pour que la fumée s'échappe le mieux possible à travers le tuyau
et n'envahisse pas la pièce quand celle ci est glaciale.
Plus tard quand le feu aura bien pris,
je la refermerai avec Le tisonnier en inox,
que mon père avait fait pour la chaudière
au charbon du pavillon familiale.
Quelques pages de quotidiens froissées, j'en profite pour lire les gros titres ,
oeil curieux d'une actualité passée.
Vient ensuite le petit bois,
j'ai récupéré un tas de baguettes d'encadrement peintes couleur argent et or.
Je me dis alors que vraiment je suis un nanti d'allumer mon feu ainsi!
L'eau pour le thé chauffera en même temps que viendront les premières planches
, un peu plus consistantes, qui alimenteront le foyer.
La palette à débiter sera coupée au fur et à mesure des besoins du feu,
parfois une bûche prend place dans l'âtre...
rarement quand je suis seul.
Je réserve mes meilleures bûches
comme on sort ses bonnes bouteilles pour ses amis.
Une fois les premières braises, j'y plongerai mes deux bouts de ferraille qui me servent à brûler mes dessins.
Je me rends bien compte que cette série de dessins ne se fera pas en été
de cette façon!
Le sachant, je passe beaucoup plus de temps sur mes dessins.
La technique que je suis en train de mettre au point,
m'emmène dans des contrées inconnues ou épris de liberté.
je m'amuse comme mes enfants
quand  à l'atelier ils voulaient toujours sortir de ce vieux poêle
des baguettes enflammées. Dessins imaginaires dans l'espace.





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Le 14/03/2013 à 20:47:57
Au fil des jours / Aux filles des jours.

Les phrases que je torture dans ma tête
quand je travaille touchent souvent à une dyslexie poétique…









Dessin de la série les feux sacrés.
Jeudi 14 mars 2013.

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Le 13/03/2013 à 19:30:08
La balade de la dame.

Je me suis souvenu qu'une amie,
il y a longtemps de ça, m'avait parlé qu’une fois sa natte coupé,
elle n’arrivait pas à s’en séparer,
comme si ce trait de caractère
qui l’avait accompagnée de nombreuses années
faisait encore partie d’elle.
Alors bien sûr quand, en redressant ma tôle à grands coups de marteau
une des couettes a cassé,
je n’ai pu m’empêcher de penser à elle et de faire le parallèle
avec ce que j’avais sous les yeux.
La simplicité aurait été que je ressoude, et que je passe à autre chose…
Ce genre de « sculpture » est en fait un exercice de style,
un exercice intellectuel
ou je m’amuse à  pousser le bouchon un peu plus loin.

C’est quelque part mon Sodoku à moi…




Donc,
si je voulais garder cette rupture comme témoin d’une spontanéité,
il me fallait trouver un "truc" qui fasse que la couette cassée
passe pour quelque chose de voulu de naturel dans cette grande découpe.
En repensant à la copine,
je me suis demandé comment coupe t on une aussi grosse natte ?
Les ciseaux sont donc apparus,
puisque l’autre main tient la seconde couette où placer les ciseaux ?
Le cœur bien sûr.



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Le 12/03/2013 à 18:36:53
Les bricoles du midi

Aujourd'hui...
en déjeunant, cet ovni dans ma création...


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Le 12/03/2013 à 18:14:28
Heureusement y'a Findus!




 Trois heures ce matin pour arriver jusqu'à l'atelier.
Aucune trace dans l'impasse recouverte de neige.
Petite joie enfantine d'être le premier à laisser ses empreintes.



Les velux recouverts de neige donne une autre tonalité à la lumière,
et à mon travail.
Impression d'être dans un Igloo.
Je sais que dans le tiroir du bas il y a cette grosse paire de chaussettes.
Inguelide me les avait offertes pour mon voyage chez les Inuits en 1994.
(voir liens d'amitié au nom d'Handska)



ce midi j'ai terminé un dessin de la série des feux sacrés.






Ensuite comme la lumière était basse,
j'ai ouvert la grande porte histoire d'y voire plus claire.
J'aimais bien cette ambiance ou protégé je regardais la neige tombée,
relevant la tête de temps en temps de mon travail pour contempler le spectacle.
En partant le soleil m'a rouillé un peu la neige.

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