Quand je suis dans « la boite à poussière » et que je travaille avec ma grosse meuleuse, au débit important, souvent je n’y vois plus rien! Pour voir l’heure je dois essuyer la vitre de la montre et c’est là que j’ai remarqué la boue sur mes bras…
Tu le sais, j’ai pris l’habitude d’être recouvert de la tête aux pieds de cette fine poussière de granit, qui envahie tout l’atelier.
J’ai aussi pris comme habitude, de me dépoussiérer à grands coups d’air comprimé dans l’impasse, c’est plus rafraichissant en été qu’en hiver je dois te dire.
Bien sur dans cette pièce, il y a une ventilation industrielle qui aspire l’air poussiéreux en la rejetant « propre » si j’ose dire… Il faut quand même que je porte un masque.
Vers midi j’ai gouté à cette poussière... défaillance du masque… Je sentais bien qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas. C’est en sortant de « l’atelier de coupe » comme j’aime à l’appeler, que j’ai vu ma tête!
l’après midi, j’ai travaillé gentiment histoire de ne pas trop encombrer mes poumons !
Je t'embrasse.
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