Travail au jardin oeuvrier toute l’après midi. Je ne me rappelais plus que la dame de cœur était dans la maison du fond. C’est en bougeant un tas de truc, à ma plus grande surprise, que je suis retombé dessus tout à l’heure. Je m’en souviens bien, la pierre avait été récupérée en Italie lors de vacances et travaillée dés mon retour à l’atelier. Mon couple n’allait pas fort à l’époque, alors une ou deux maitresses plus loin je divorçais ! D’où son titre, la dame de cœur.
C’est une sculpture que j’aime bien, pour les raisons citées plus haut et aussi pour la façon dont je l’ai soclée. D’habitude, je présente classiquement mes portraits, c'est-à-dire à la verticale, histoire que l’on ait le visage en face de soi. Là dans cette histoire... il y avait beaucoup de regrets et de deuil à faire, malgré son titre, alors le coté horizontal s’est imposé à moi. Gisante de vie. Pour la voir en entier, il faut se pencher au dessus d’elle.
Sorte d’hommage rendu à toutes ces histoires qu’elle renferme. J’ai conservé le moule qui a servi à tirer quelques bronzes, je n’ai jamais été jusqu’au bout des 8 exemplaires, un jour peut être ?
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