La nuit est propice à faire disparaitre la magie des œuvres.
Ce matin en arrivant à l’atelier pas un regard,
allumer le feu, faire chauffer le café et attendre, sachant déjà le verdict...
Détruire pour espérer trouver un peu de lumière dans cette ombre,
là où il ne devrait pas y en avoir!



 
Travailler encore encore et encore .

Sur un coin de ma sellette,
ces quelques blocs à peine ébauchés,
juste posés en équilibre,
promesse d’un futur baiser pierreux.

Ma femme ne veut pas que je touche à un seul de mes marteaux...
( à cause de mon enclume interne!)

Quand je dors dans la chambre du bas,
voila ce que je vois.

Quelqu'un a encore dit du mal de moi dernièrement?
Mon oreille a sifflé et suinte maintenant... alors O R L cet après midi.
La photo du jour est un assemblage du début des années 90.

Il y a comme ça des sculptures,
qui accompagnent une partie ma vie.
Non qu’elles me plaisent bien au point de les garder jalousement,
mais tout simplement parce que je n’arrive pas à les finir.
Je m’entends,
finir dans le sens où je ne suis pas totalement convaincu de leur maturité,
pour les laisser sortir du nid.
J’ai la chance, que mon travail ne se vende aux heures passées dessus…
(Tout étant relatif !)
Mais pour ce genre de sculptures de petite taille
(une cinquantaine de centimètres),
j’applique le même prix que si j’avais passé un temps raisonnable !
Qu’est-ce qu’un temps raisonnable allez-vous me dire ?
Chez moi, c’est deux trois jours… voir quatre ?
Alors, si je passe des années de réflexion,
depuis le premier coup de marteau au dernier,
je ne me vois les vendre plus chère que les autres de la même taille !
Dans le cas de celle-ci, ce fut fin 2011…
tiens deux années à quelques jours près