Depuis l’temps?
que je garde mes disques usés à couper le granit.
 J’en avais une collection accrochée à un clou
dans la boîte à poussière… 
Bon faut dire aussi que j’en ai balancé pas mal !



  Certain me servait,
pour les plus grands, de prétexte à la découpe plasma.
Quelques visages dans ces disques que souvent j’offrais à diverses occasions.



  Hier donc, j’avais sous les yeux deux de ces disques déjà découpés
et bien anciens, puisque signés de 2008 ! Je voulais bêtement les présenter l’un l’autre sur la même platine puisque petite journée
et puis patatras,
j’en ai trouvé des plus petits
qui m’ont fait rebondir sur ceux du fameux clou
où il y en avait pas mal.

J’aime bien l’idée qu’une sculpture en métal,
parle de mon travail de la pierre
sans que celle-ci soit présente…

Visite surprise de l'équipe de choc de la Chahaignote.
(... j'avais oublié de noter le rendez-vous...)

J’aime bien avoir du temps devant moi pour travailler…
alors quand je sais à l’avance, que ma journée sera petite,
j’ai souvent envie de ne pas sortir du lit, de ne pas me déplacer, de ne pas y aller,
de ne pas allumer le poêle, de ne pas me changer, de ne pas faire chauffer le café…
Et puis comme une bouteille à la mer, j’y échoue à cet atelier !



Ce matin j’étais obligé d’y aller pour une matinée seulement,
entretient du chauffage au gaz, alors le gars m’avait dit entre 09 et 10 heures.
En l’attendant, j’ai modifié une découpe jaune de 2008, et puis et puis ….



En partant,
je me suis dit que c’est peut être dans ces moments là,
que la création en profite pour vous rappeler
qu’il n’y a pas de petite ou grande journée. 
Qu'il y a  des instants, des mises en conditions de l’esprit,
qu’il faut savoir saisir.



Je vous montre mes cactées,
car je m’en suis inspiré tout au long de cette matinée,
pour cette sculpture de transition…



(La suite demain.)

Alain, mon frère d'art est sur Paris pour son exposition.
Ne pas se voir serait comme... une gifle,
une tarte à la crème...
 il donc est passé déjeuner!



La photo d'Alain.

"Résultats derniers de phénomènes intérieurs"
4 passage Josset
75011 Paris.
Vernissage jeudi 06 mars à 18 heures.
(Votre absence nuirait gravement!)

Après une absence de sept à huit années,
l'homme rouge est revenu à l'atelier!
Par le biais de différents marchands,
il aurait du aller à Nantes...
et puis il s'est retrouvé dans ma voiture!
Une galerie l'avait embarqué au lendemain de sa création...
après un bref instant d'hésitation, nous nous sommes reconnus!
Je ne sais jamais quoi faire des vieilles pièces,
 me disant que c'est un peu vieux pour les expositions à venir...
Du reste, celle-ci n'est même pas signée, ni datée!



Je me souviens maintenant que j'écris ces lignes,
que le bouclier était pour me protéger de mon ex...

Les coups.

Les coups de fils, les coups de chaleur
Les coups de folies, les coups de cœur
Les coups qu'on paye ceux qu'on boit
Les coups de règles sur les doigts

Coups de poker, de bols, de banque
Ceux qu'on tire et ceux qu'on vend
Ça s 'efface d'un coup de balai
Mais le coup que tu m'as fais ça
Je l'oublierai jamais

Coups du père François, coups d'arnaque
Coups du berger, coups de jarnaque
Coups de bambous, coup fourrés
Coups d'épingles sur les poupées

Coups de genoux, coups de tatane
De poings, de coudes, de pieds, de lames
Tous ces coups là je les connais
Mais le coup que tu m'as fais ça
Je l'oublierai jamais

C'est sur a coup de dé
Un coup de tête, sur un coup de magie baguette
Qui t'a pris de me faire ce coup ci

On fini jamais d'apprendre
Mais les coups a prendre
C'est pas ça qui manque ici

Douze à minuit
Quatre cent dans la fête
Trois au théâtre
Un sur ma tête
Coup de boule, coup d'état, coup dure
Tous les coups sont dans la nature

Coup de soleil, de pic à glace
Coup d’œil acéré, coup de grâce
M'attend d'un coup tu as gagné
Et le coup que tu me fais ça
Je l'oublierai jamais

Je l'oublierai jamais

Maxime Le Forestier.

 Pendant le vernissage,
je ne lui ai que très peu parlé,
occupé que j’étais entre copains, connaissances et amateurs.
Je le voyais très concentré assis devant le bureau,
signant dédicaçant son dernier catalogue.
Digne et droit avec le respect de ses 85 ans … et moi là dedans, un peu plus « décontracté »…
Alors quand je l'ai fait rire, ça m'a rassuré!




 Au restaurant, pareil,
placés hors d’écoute… mais pas hors de vue,
on se souriait poliment en hochant de la tête…  



Quand je me suis retrouvé au petit déjeuner ,
face à face avec  Shoichi Hasegawa et son épouse Yoko,
nous avons enfin fait connaissance.



Je lui ai posé tout un tas de questions sur son choix et sa motivation
de venir faire sa carrière en France au début des années 1960 .
(Pas pu m’empêcher de penser à mes grands parents qui eux aussi,
ont débarqué en France...
même si cela n’a rien à voir et même si ce n’était pas la même époque…)
fallait quand même survivre!



Cet homme est une perle de gentillesse,
qui veut ouvrir une école de gravure comme si de rien n’était…



La fatigue qui ne voulait partir,
s'est envolée et me voila de nouveau prêt!