Pendant le vernissage, je ne lui ai que très peu parlé, occupé que j’étais entre copains, connaissances et amateurs. Je le voyais très concentré assis devant le bureau, signant dédicaçant son dernier catalogue. Digne et droit avec le respect de ses 85 ans … et moi là dedans, un peu plus « décontracté »… Alors quand je l'ai fait rire, ça m'a rassuré!
Au restaurant, pareil, placés hors d’écoute… mais pas hors de vue, on se souriait poliment en hochant de la tête…
Quand je me suis retrouvé au petit déjeuner , face à face avec Shoichi Hasegawa et son épouse Yoko, nous avons enfin fait connaissance.
Je lui ai posé tout un tas de questions sur son choix et sa motivation de venir faire sa carrière en France au début des années 1960 . (Pas pu m’empêcher de penser à mes grands parents qui eux aussi, ont débarqué en France... même si cela n’a rien à voir et même si ce n’était pas la même époque…) fallait quand même survivre!
Cet homme est une perle de gentillesse, qui veut ouvrir une école de gravure comme si de rien n’était…
La fatigue qui ne voulait partir, s'est envolée et me voila de nouveau prêt!
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