Y’a des jours comme ça où rien ne va, j’aurais dû aller au cinoche ou bien rester au pieu ! Ce matin en arrivant à l’atelier, il restait du café de la veille dans une des tasses de mes invités. J’y ai alors versé le reste de ce qui se trouvait dans la cafetière, c’est-à-dire trois gouttes que j’ai avalées d’un trait, sans même prendre le temps réchauffer le tout!
La pluie m’empêche de commencer le polissage de ma dernière, le polissage se faisant dehors sur le trottoir. Je tourne en rond comme un marin attendant la marée, scrutant la moindre éclaircie… (ça me paralyse en fait !) De l’énergie du désespoir, je n’ai que le désespoir aujourd’hui… J’ veux pas faire pleurer dans les chaumières, j’attends des jours meilleurs comme on dit. je regarde mon travail une fois le feu allumé et l’après-midi se termine comme elle peut.
Dans la boîte à poussière cette aprèm, j'ai commencé un visage que je voulais fendre en deux une fois terminé... la pierre s'est cassée sans m'en demander la permission... Ce n'est donc pas une volonté de ma part, comme pour les autres fois. J'me suis dit allons y continuons, on verra bien. (Si je ne le dis à personne, personne ne le saura?)
|