J’ai chargé la voiture comme j’ai pu.
Joëlle m’avait dit samedi midi, tu prends ce dont tu as besoin…
En farfouillant dans l’atelier de Zabu, j’avais comme un double sentiment,
celui d’être un enfant dans une pâtisserie, et celui d’être un peu comme, comme…
Mon père spirituel a cassé sa pipe il y a deux années de cela,
alors ce n’était pas fastoche pour moi de lui « piquer » des trucs,
je lui parlais pour me donner bonne conscience…
Joëlle voyant mon embarra,
n’arrêtait pas de me dire, de toute façon je ne vais pas vendre les chutes,
juste les plaques qui ne sont pas entamées alors ne te gêne pas…
(Merci.)



Les morceaux choisis contrastent avec mes chutes…
comme si je pouvais lire son travail d’après les courbes …
c’est là dans cet atelier,
que je me suis rendu compte à quel point mon Zabu était méthodique et organisé…
tout était rangé, classé par épaisseur taille ou diamètre.
Un peu comme moi mais en mieux !



Je peux dire aujourd'hui,
que toutes les sculptures soclées pour les deux trois années à venir,
le seront avec les tiges d’inox de Jean.