Antonin termine la restauration du grand panneau.

 

Aujourd'hui, passage obligé par la poste pour ce colis égaré!
(ça en valait la peine!)

Samedi,
Clément mon grand et Albertine passent déjeuner à l'atelier.
Ils se prêtent au jeu de la séance photos, spéciale grimace!

Bon,
j’peux te dire que la haut, il a fait chaud aujourd’hui!
J’y ai passé la journée sur ce toit, alternant des passages à l’établi,
histoire de doubler mes soudures quand je les jugeais un peu maigres.
(Baguettes inox, celles récupérées chez Zabu.)
Fixations tenons inox et chevilles chimiques,
ça ne devrait pas bouger…
j’dis ça à cause du vent et certainement,
parce que je m’attends à un courrier de la mairie un de ces quatre…
(ça veut dire aussi ,que tout va rester là-haut quoiqu’il m’arrive… ) 




Rien que d'la récup de gaz.

C'est en travaillant cette petite bonbonne de gaz,
que j'ai eu, une bonne idée pour l'atelier...

 
Depuis deux jours, je me consacre à l'entretien de l'atelier...
enfin... comment dire?
C'est surtout depuis qu'il a de nouveau été inondé!
(Grosses pluies le weekend dernier.)
Toujours le même problème de toit...
et fuite chez le voisin qui arrive "toujours" à passer à l'atelier...
La fuite, pas le voisin!
   

Travail sur une pierre, ou je m’applique à ne rien sculpter,
juste à souligner et percer ma vision du visage.



Du coup,
je reprends une vieille pierre qui était dans le même esprit...

Antonin passe aider son papa pour la restauration du grand panneau.
(Du coup je re-découvre l'arrière du grand panneau...)
Il manque encore deux éléments à venir...
ça vient , ça vient...

Ce visage traînait sur l'établi depuis des lustres et un peu plus.

Recouvert de ferrailles, enfoui sous des strates de tôles,
il est remonté doucement à la surface il ya peu.



Muet,
comme sorti d’un silence pour en retrouver un autre.

Comme quoi…
hier, je pensais cette sculpture comme acquise,
je devais juste ce matin la polir et lui percer des trous pour la fixation…
Va savoir ce qui m’est passé par la tête ?
Ce visage, en le redressant involontairement,
a pris d’un coup une tournure…
comment dire... plus tourmentée... plus sculpturale ? 



  (J’aime bien quand le hasard pointe son nez dans mon travail…)



Grands moments de joie et de solitude après ça.