Franck passe partager un plat de pâtes!

 je travaille cette aprem sur une petite miette métallique.
du coup ça devient un cupidon.

!

Antonin est venu faire les carreaux de l’atelier.
Faut dire que je ne les avais pas fait depuis ... je n’ose pas l’écrire !
... et puis comme une révélation, mon voisin ce grand farceur...

1888888 au compteur...

Ce matin je suis passé récupérer des poutres en chêne chez Alain qui déménage
je pensais en faire des socles histoire de présenter mes sculptures.
À la fin de ma visite,
Alain m’emmena au fond du jardin dans l’ancien poulailler,
m’expliquant qu’il y avait peut être quelque chose d’intéressant pour moi...  

Souvent j’ai besoin de motivation pour finir les choses...
une exposition, une visite de marchands ou d’amateurs,
bref une urgence...
On me pose souvent la question. Et ça c’est fini ?
Les visiteurs de l’atelier ne savent pas toujours,
que moi-même je ne sais pas quand une pièce est terminée...
la signature n’étant pas une preuve irréfutable dans mon cas...
J’avais secrètement en ligne de mire cette exposition
du syndicat des sculpteurs pour finir ma dernière ferraille.
Cette après midi quand je me suis pointé à la cité internationale des arts,
je n’étais pas inscrit sur la liste...
quand j’ai vu qu’il n’y avait pas d’ascenseur...
je n’ai vraiment pas insisté pour être sur la liste...
Donc,
j’me suis barré un peu comme un voleur avec ma sculpture dans le coffre
et mon attestation d’assurances dans la poche.
Je voyais Brigitte s’agiter auprès du gars de la liste
et Nicole qui se marrait de la situation.
Le trou laissé ce matin à l’atelier par la sculpture enlevée me fit plaisir.
Ne plus l’avoir (la voir) sous les yeux .
ça doit bien faire un mois et demi qu’elle se traine dans le coin forge.
Pas question qu’elle y retourne!
Du coup je lui paye des vacances quelques jours au jardin oeuvrier...
Elle rouillera gentiment...  

Travail toute la journée sur ma grande ferraille qui arrive bien je crois?
Les choses se débloquent et la poésie tant recherchée sourdre...

Aujourd’hui,
je me consacre gentiment aux détails qui nécessitent un peu de temps
et de patience.
J’en ai à revendre du temps puisque je ne dois rien faire de physique !
Quand à la patience, avec mes 17 de tension...



Je fais quelques patrons en papier découpé
que je reporte sur mes bouts d’tôle...
c’est jamais pareil que le modèle...



L’assemblage se fait alors à ma façon, tapotage et un peu de forge
« au chalumeau » histoire que ça rentre...
La sculpture se termine tranquillement,
quelques bouts de branche font leur apparition de ci de là.
 Le surgeon de l’épaule à pris un coup de vent.
 La dernière ferraille arrive avec une nouvelle poésie
que je ne m’imaginais pas !



Les détails font la perfection, et la perfection n’est pas un détail.
Léonard Da Vinci.