Ce matin en arrivant à l’atelier, l’impasse portait encore les traces du polissage de la veille. Le polissage s’est toujours fait sur le trottoir, d’où l’importance de la météo. Polir à l’eau, quand on n’a pas le choix, ça se fait par n’importe quel temps! Les passants qui vont au parc me regardent comme si j’étais une brute sauvage. Hier il faisait froid et aujourd’hui il pleuvait !
Une fois le polissage terminé, en général, je suis mort de fatigue, mais le plus fatigant restant à venir... Quand tu es seul et que tu dois déplacer de tel poids, faut savoir en garder sous la pédale comme on dit ! Déplacer une grosse masse, comme cette sculpture nécessite quelques précautions... Ensuite c'est une histoire de palan, du gâteau si j'ose dire.
Le restant de l'après midi, je fignole à la main les parties inaccessibles à la machine...
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