Le 22/02/2016 à 17:04:04 |
l'analyse à Lili. |
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Le déménagement a aujourd'hui fait remonter à la surface, ce grand panneau de bois de 2 mètres de long. Amoureux délaissé, je me suis construit ce radeau pour ne pas sombrer. Il fallait bien exorciser cet amour qui avait mal fini pour moi. Vivant seul à l’atelier, le radeau était cette bouée qui me faisait tenir. Il était sur la seule table qu'il y avait. Je posais ma gamelle dessus et je mangeais , comme dans un radeau, une nuit j'y ai même dormi dedans! Comme un radeau te dis-je! Traverser une telle période douloureuse, déforme la jeunesse...hélas! Je crois bien que je suis devenu fou! Cette folie m'a formé! Ensuite, l'art brut n'a plus eu de secret pour moi si j'ose dire! (Quand je vois maintenant, que l'art brut, ou l'art singulier est devenu à la mode, je souris de tout cet engouement...) Œuvre de 1984, je n'avais pas encore 24 ans. Montrée une seule fois au grand Palais lors du salon des indépendant que dirigeait à l'époque mon prof de dessin Monsieur Monneret.
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