Quand les déménageurs en mai dernier, sont passés vider la maison ainsi que le jardin œuvrier, ils n’ont pas pu tout prendre ! Le gros camion avait beau être très gros, tout n’a pas été enlevé ce jour là... Reste toujours quelques bricoles, à bouger, rien de bien méchant, mais qui nécessitent plusieurs voyages. Je passe donc régulièrement au pavillon de banlieue histoire entre autre de finaliser l’historique déménagement. J’ai jusqu'à fin octobre pour faire place nette ! Deux mois devant moi, fastoche, quelques pierres, poutres en bois et œuvres qui traînent ça et là se demandant pourquoi eux ? Depuis les années 1990 dans l’atelier du fond, certaines sculptures n’ont pas bougé de place, alors en posant sur le siège avant ce passager retardataire, grand assemblage des années 1990, j’ai remarqué qu’au dos j’y avais gravé quelque chose... Bonne surprise me suis-je dit, un témoignage sculpté et inscrit dans la pierre de ma jeunesse ! L’habitude nous joue des tours nous qui pensions que notre amour... bref j’ai été incapable de me dire pour qui j’avais écrit ces mots. Y’a eut du monde à cette époque et dans ma tête et dans mon lit...
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