Depuis plus d’un an maintenant, j’ai été en procès avec le propriétaire de la galerie de Knokke le Zoute. Faut dire, que l’indélicat galeriste parisien qui la lui louait, avait oublié de payer ses loyers ! Du coup le proprio a tout fait saisir par un huissier, près de 330 œuvres qui s’y trouvaient, de la cave au grenier tout y est passé ! Le tout, empaqueté et entreposé à Brugge. Serrurier flic et déménageurs... La loi Belge étant différente de la notre, j’ai cru comprendre que le bailleur avait deux solutions pour vider son local. Premièrement, tout mettre sur le trottoir !... ce qui n’avait pas été embarqué par les « passants » après une journée ou deux était considéré comme des encombrants, et devenait propriété de la ville, ou deuxièmement, tout faire saisir pour une vente aux enchères, afin de récupérer des sous pour compenser la perte de ses loyers... Richard mon avocat parisien me mit à l’époque en relation avec Luss Hillen ma future avocate Belge, tout acte étant rédigé en flamant ! Alors bien sûr j’ai pesté contre les deux. En premier contre le proprio belge puisque ces œuvres « réquisitionnées » étaient ma propriété, grand sentiment d’injustice, puisque j’ai payé pour les récupérer mon travail. Puis contre l’indélicat galeriste, qui n’en avait visiblement rien à foutre de mettre tout le monde dans la merde ! Il aurait quand même été plus simple de passer un coup de fil pour prévenir les artistes de passez reprendre leur œuvres en évoquant n’importe quelles excuses... (Cet enculé, après avoir été mis en faillite a ré ouvert au même endroit avec une nouvelle une société j’imagine ?) Le premier procès fut perdu pour cause de ... je vous la fait courte... l’indélicat galeriste avait monté une société belge pour la galerie belge et nous artistes avions des bons de dépôt société française puisque les œuvres étaient déposées à Paris... La grosse arnaque... Bref le premier procès perdu nous avons fait appel du coup le proprio belge à jeté l’éponge car il s’est retrouvé avec quatre procès à gérer... C’est la semaine dernière que je suis allé récupérer les otages, rencontrant du coup Luss mon avocate.
J’ai vu le box à l’étage où mes œuvres étaient entreposées, sorte de cellule où cohabitaient plusieurs styles, j’ai vu aussi d’autres box où des œuvres par manque de moyens des artistes n’avaient pas été réclamées... Tellement content des retrouvailles avec mes petits ,que j’ai offert en plus de ses honoraires « sympas » un grand dessin à mon avocate !
Merci encore Maître Luss.
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